Prévention des risques majeurs

La ville doit prendre en compte les risques dans l’urbanisme, alerter et informer la population, organiser la mobilisation de la ville en cas d’événement grave.

Les risques majeurs

Qu’est-ce qu’un risque majeur ?

Le risque est défini par la possibilité qu’un événement d’origine naturelle ou résultant de l’action humaine (aléa) s’applique à une zone où se concentrent des enjeux humains, matériels ou environnementaux. Par exemple, un séisme ou une inondation dans une zone inhabitée et sans bâtiment ne constitue pas un risque majeur du fait de l’absence d’enjeux. Un risque majeur est un évènement rare et d’une grande gravité : nombreuses victimes, dégâts matériels importants, impacts environnementaux.

Arnage est concerné par :

  • des risques technologiques : risque industriel et transport de matière dangereuse
  • des risques naturels : inondation, mouvement de terrain, sismique, feux de forêt et climatique

Les risques naturels


Une inondation est une submersion plus ou moins rapide d’une zone, avec des hauteurs d’eau variables. Elle est due à une augmentation du débit d’un cours d’eau provoquée par des pluies importantes et durables.

On distingue trois types d’inondations :

  • La montée lente des eaux en région de plaine par débordement d’un cours d’eau ou remontée de la nappe phréatique.
  • La formation rapide de crues torrentielles consécutives à des averses violentes.
  • Le ruissellement pluvial renforcé par l’imperméabilisation des sols et les pratiques culturales limitant l’infiltration des précipitations.

La commune est concernée par les inondations de la Sarthe Aval et le Roule Crotte. Ce sont des inondations par débordement de rivière après des épisodes pluvieux d’automne / hiver (saturation des sols). Les secteurs de la Gèmerie, du Port, de la Tête Noire, de la Gautrie et des Mattefeux sont particulièrement concernés par les crues.
Historiquement des pluies ont entraîné pour la commune l’état de catastrophe naturelle, illustré par de nombreuses inondations et coulées de boues.
Des arrêtés de catastrophe ont été émis suite à des inondations en 1995, 1999, 2001, 2008 et plus récemment, en 2016.

LES ACTIONS PRÉVENTIVES

La surveillance et la prévision des phénomènes

Le département de la Sarthe dépend du Service de Prévision des Crues d’Angers qui a pour mission de surveiller en permanence la pluie et les écoulements des rivières.http://www.vigicrues.gouv.fr/

Les travaux : parmi les travaux destinés à réduire l’aléa d’inondation, on peut citer :

  • Les mesures collectives d’entretien des cours d’eau
  • Les mesures individuelles : le choix de matériaux insensibles à l’eau, mise hors d’eau du tableau électrique, …

Le Plan de Prévention du Risque Naturel d’Inondation Intercommunal (PPRNI) :

Le PPRNI est une réglementation visant à gérer l’urbanisation en zone inondable et pouvant même conduire à des interdictions de construire dans certains secteurs.

En savoir plus ici

La mise en place de repères :

  • Après l’inondation de 1995, trois repères de crues on était mis en place. Ils sont placés respectivement au niveau du Lavoir, de Tertifume et du Port.
  • Est également visible une échelle limnométrique près du Port afin d’avertir la population du risque potentiel
  • Dans la vitrine d’Affichage du Port sont indiquer les consignes en cas d’inondation.

Consultez le DICRIM (Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs) pour plus de détails et visualiser les cartographies liées aux différents risques.

Un mouvement de terrain est un déplacement plus ou moins brutal du sol ou du sous-sol. Il est fonction de la nature et de la disposition des couches géologiques. Il est dû à des processus lents de dissolution ou d’érosion favorisés par l’action de l’eau et de l’homme.

On différencie :

  • Les mouvements lents et continus :
    • Les tassements et les affaissements de sols
    • Le retrait-gonflement des argiles
    • Les glissements de terrain le long d’une pente
  • Les mouvements rapides et discontinus :
    • Les effondrements de cavités souterraines naturelles ou artificielles
    • Les écroulements et les chutes de blocs
    • Les coulées boueuses et torrentielles

Bien que la commune ne soit pas classée dans le risque mouvement de terrain, elle a néanmoins subi une catastrophe naturelle de ce type en 1999.

Consultez le DICRIM (Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs) pour plus de détails et visualiser les cartographies liées aux différents risques.

Un séisme ou tremblement de terre se traduit en surface par des vibrations du sol. Il provient de la fracturation des roches en profondeur ; celle-ci est due à l’accumulation d’une grande énergie qui se libère, créant des failles, au moment où le seuil de rupture mécanique des roches est atteint.

Un séisme est caractérisé par :

  • Son foyer : c’est le point de départ du séisme.
  • Sa magnitude : identique pour un même séisme, elle mesure l’énergie libérée par celui-ci (échelle de Richter).
  • Son intensité : variable en un lieu donné selon sa distance au foyer ; elle indique les effets provoqués en ce lieu.

Dans le cadre du Plan Séisme, une étude a permis d’établir, une carte des zones sismique en les traduisant. La commune d’Arnage dans sa globalité se situe donc en zone de sismicité 2 soi faible sur la carte aléa sismique du Département de la Sarthe actualisée en janvier 2019 après qu’un séisme ai eu lieu.

Consultez le DICRIM (Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs) pour plus de détails et visualiser les cartographies liées aux différents risques.

On parle de feu de forêt lorsqu’un feu concerne une surface boisée minimale d’un hectare d’un seul tenant et qu’une partie au moins des étages arbustifs et/ou arborés (parties hautes) est détruite. En plus des forêts au sens strict, ces incendies peuvent concerner des formations sub-forestières de petite taille : le maquis, la garrigue et les landes.
Généralement, la période de l’année la plus propice aux feux de foret est l’été, car aux effets conjugués de la sécheresse et d’une faible teneur en eau des sols, viennent s’ajouter les travaux en forêt et les travaux agricoles réalisés à proximité de zones boisées.

Un feu peut prendre différentes formes selon les caractéristiques de la végétation et les conditions climatiques. On distingue trois types de feux :

  • Les feux de sol : Ils brûlent la matière organique contenue dans la litière, l’humus ou les tourbières. Leur vitesse de propagation est faible.
  • Les feux de surface : Ils brûlent la partie supérieure de la litière, la strate herbacée et les ligneux bas.
  • Les feux de cimes : Ils brûlent la partie supérieure des arbres et forment une couronne de feu. Ils libèrent en général de grandes quantités d’énergie et leur vitesse de propagation est très élevée.

La commune est boisée sur plus de 10% de sa superficie totale. Les essences sont mélangées à dominance résineux. Les critères pris en compte pour déterminer l’intensité de l’aléa sur la commune est défini par rapport au pourcentage des surfaces boisées et la nature des essences forestières. Cela a permis de classer la commune d’Arnage en aléa faible.

Consultez le DICRIM (Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs) pour plus de détails et visualiser les cartographies liées aux différents risques.


Les risques météorologiques sont prévisibles, mais leur ampleur et leur importance sont difficiles à mesurer.

Les risques climatiques sont présents sous différentes formes :

  • Les orages violent accompagnés ou non de grêle : C’est un phénomène atmosphérique caractérisé par un éclair et un coup de tonnerre. Il est toujours lié à la présence d’un nuage, et est souvent accompagné par un ensemble de phénomènes violents : rafales de vent, pluies intenses, parfois grêle, trombe et tornade.
  • Les vents forts et les tempêtes : Un vent est estimé violent donc dangereux lorsque sa vitesse atteint 80 km/h en vent moyen et 100 km/h en rafale à l’intérieur des terres.
  • Les canicules : C’est un épisode de températures élevées, de jour comme de nuit, sur une période prolongée. La canicule est à prévoir à partir du mois de juin jusqu’à la fin du mois d’août.
  • Les chutes de neiges, les pluies verglaçantes et les vagues de grands froids : C’est un épisode de temps froid caractérisé par sa persistance, et son intensité. Ces phénomènes sont à prévoir à partir du mois de novembre jusqu’au mois de février.

La Vigilance météorologique est conçue pour informer la population en cas de phénomènes météorologiques dangereux. Elle vise à attirer l’attention de tous sur les dangers potentiels d’une situation météorologique et à faire connaître les précautions pour se protéger. https://vigilance.meteofrance.fr/fr

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Les risques technologiques

Le risque transport de matières dangereuses (TMD) est consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces marchandises par voie routière, ferroviaire, voie d’eau ou canalisations.

On peut observer trois types d’effets qui peuvent être associés au risque de TMD :

  • Une explosion : elle peut être provoquée par un choc avec production d’étincelle. L’explosion peut avoir des effets à la fois thermiques et mécaniques.
  • Un incendie : il peut être causé par l’échauffement anormal d’un organe du véhicule, un choc avec une production d’étincelles, l’inflammation accidentelle d’une fuite.
  • Un dégagement de nuage toxique : il peut provenir d’une fuite de produit toxique. En se propageant dans l’air, l’eau ou le sol les matières dangereuses peuvent être toxiques par inhalation par ingestion directe ou indirecte. Ces effets peuvent être ressentis jusqu’à quelques km du lieu du sinistre.

Le risque de Transport de Matières Dangereuses concerne l’ensemble de la voirie où circulent de multiples TMD qu’ils soient liés aux entreprises implantées ou non sur la commune.

Arnage est concernée par :

  • Le transport par route avec : La RD 323
  • Le transport par canalisation : On observe un TMD par l’oléoduc Donges/Metz enterrée à environ un mètre de profondeur et à une pression de 75 bars.
  • Le transport par voie ferrée avec : La ligne SNCF Le Mans / Tours
  • Le transport par gazoduc

Consultez le DICRIM (Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs) pour plus de détails et visualiser les cartographies liées aux différents risques.


Un risque industriel majeur est un événement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant des conséquences immédiates graves pour le personnel, les populations avoisinantes, les biens et/ou l’environnement.

Les principales manifestations du risque industriel sont regroupées en trois typologies d’effets :

  • Les effets thermiques : ils sont liés à la combustion d’un produit inflammable.
  • Les effets mécaniques : ils sont liés à une surpression, résultant d’une explosion.
  • Les effets toxiques : ils résultent de l’inhalation d’une substance chimique toxique suite à une fuite sur une installation.

Sur la commune d’Arnage est implantée la société BUTAGAZ. Le danger sur le site d’Arnage est la perte de confinement de gaz liquéfié. Ainsi les principaux risques sont l’explosion et l’incendie, pouvant conduire à des phénomènes accidentels à faibles occurrence mais particulièrement graves.
BUTAGAZ : c’est un établissement de stockage de gaz de pétrole liquéfié (GPL) qui est visé par la directive SEVESO III.

Site SEVESO seuil haut

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